Président du Conseil national palestinien : Les crimes de l’occupation contre les journalistes palestiniens sont une politique systématique visant à faire taire la vérité

Le président du Conseil national palestinien, Rouhi Fattouh, a condamné le crime visant la tente des journalistes devant la porte du complexe médical Al-Shifa à Gaza, perpétré par l’armée d’occupation israélienne, qui a causé la mort du journaliste Anas Al-Sharif, du journaliste Mohammed Qariqa, du journaliste Mohammed Noufel, d’Ibrahim Zahir ainsi que la blessure grave de plusieurs journalistes.

Le président du Conseil a affirmé que ce crime s’inscrit dans le cadre d’une politique systématique visant à faire taire la vérité et à empêcher la transmission des crimes de l’agression au monde, en violation flagrante du droit international humanitaire, des conventions de Genève et des résolutions des Nations Unies relatives à la protection des journalistes.

Fattouh a précisé que l’occupation a exécuté depuis le début de son agression contre la bande de Gaza plus de 246 journalistes, dans une tentative d’effacer les faits et de commettre ses crimes en silence et sans témoins.

Il a souligné que cibler des journalistes devant des hôpitaux, qui sont des infrastructures protégées au niveau international, constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité, s’ajoutant à une série de crimes dont aucun composant du peuple palestinien n’a été épargné.

Il a tenu le gouvernement de l’occupation pleinement responsable de ces crimes, appelant la communauté internationale, l’Union internationale des journalistes ainsi que toutes les organisations des droits humains et des médias à agir immédiatement pour assurer la protection des journalistes et mettre fin à la série d’attaques dont ils sont victimes, insistant sur le fait que les journalistes palestiniens resteront des symboles de la liberté et de la parole sincère, ainsi que des soldats anonymes ayant sacrifié leur vie pour leur cause et leur peuple.