L’Art Éclaté de l’artiste Sana Hichri : Une Célébration de la Générosité Artistique et Féminine

Dans un monde où l’art contemporain oscille souvent entre conceptuel froid et esthétique lissée, l’œuvre de Sana Hichri impose une autre voie . Artiste belge d’origine tunisienne, elle a développé une technique picturale singulière où la peinture n’est pas simplement appliquée : elle est projetée, lancée, incarnée. Chaque toile est une aventure physique, une expérience sensorielle, un acte d’amour

Ses œuvres, empreintes d’une générosité quasi viscérale envers la matière et la couleur, ne sont pas de simples représentations visuelles, mais de véritables hymnes à la puissance expressive de l’art et à la force intrinsèque de la figure féminine. Plongeons dans l’univers de cet artiste qui, par sa signature audacieuse, s’affranchit des conventions et ouvre de nouvelles perspectives sur la création contemporaine.

Sana Hichri ne peint pas. Elle projette, verse, jette la matière. Elle ne cherche pas à représenter : elle invente un paysage intérieur, un monde qui n’a pas de précédent dans l’histoire de l’art. Ses œuvres, réalisées sur toile de lin, portent en elles la trace d’un combat entre l’artiste et la matière. Un combat noble, viscéral, où la peinture devient l’extension d’un cri, d’une vision, d’une mémoire ancestrale.

À travers une technique qu’elle a elle-même développée au fil de ses années de recherche, Sana explore les possibilités infinies du geste pictural. Sa main ne trace pas seulement des formes : elle libère l’énergie. Elle utilise abondamment la peinture à l’huile, l’acrylique, et d’autres matériaux qu’elle sélectionne sans compromis, sans jamais se soucier de leur prix, parce que chaque œuvre, dit-elle, mérite l’excès d’amour et de matière. Peindre, pour elle, c’est donner sans compter, comme une femme donne la vie, le pain, l’éducation, et l’amour.

Sana affirme n’avoir jamais « pensé au prix exorbitant » des fournitures artistiques une philosophie qui souligne une dévotion sans compromis à l’acte créatif , elle confesse un usage généreux, voire « abondant », de peinture , Cette opulence n’est pas le fruit du hasard ou d’un gaspillage, mais une décision délibérée, une quête de densité et de texture qui confère aux tableaux une présence physique indéniable

Ses créations artistiques ne sont jamais “légers” ni économes : ils sont généreux, denses, habités.

Hichri refuse de signer une œuvre qui serait incomplète, qui manquerait de matière, comme on refuserait de servir un repas vide à un enfant. Il ne s’agit pas de gaspillage : il s’agit de respect pour l’œuvre et pour le rôle élevé de l’art. Dans cette démarche, elle rend au geste artistique sa noblesse première, celle de l’offrande.

L’élément féminin est partout dans sa peinture. Non comme sujet, mais comme principe fondamental : celui du don, de la création, de la transmission. La femme est là dans chaque couleur vibrante, dans chaque éclat jeté sur la toile. Elle est matrice, feu, présence fertile.

Sana ne peint pas la femme, elle est femme dans l’acte même de créer. Sa peinture est un geste maternel

Chaque toile devient une symphonie de couleurs et de textures, une preuve tangible de l’engagement de l’artiste à pousser les limites de la matière pour atteindre une expression artistique sans précédent,

Et oui une « scène sans précédent dans l’histoire ». En somme, les œuvres de Hichri sont une ode puissante à la générosité , celle de l’artiste envers sa toile, et celle de la femme envers le monde.

À travers cette écriture picturale singulière, Sana Hichri impose sa signature visuelle puissante. Une signature qu’on ne lit pas en bas de la toile, mais qu’on ressent dans la force de la matière, dans la vibration du geste, dans la dévotion du corps entier à la création.